Cela concerne plus particulièrement les jeunes, les personnes âgées, les mères célibataires. Cette précarité thermique est dénoncée par l’association Abbé Pierre.
Des mesures d’urgence
En 2023, plus de 55% des Français ont déclaré souffrir de la chaleur dans leur logement. On nomme ces habitations plus du tout adaptées des « bouilloires thermiques ». Lorsque les canicules font leur apparition et cela malgré un ventilateur, les températures grimpent pouvant atteindre parfois plus de 30°.
Ces logements sont mal isolés, ils ne possèdent pas pour la plupart des volets, des stores. Pour se rafraîchir, il n’existe pas vraiment de solutions efficaces. On connaissait jusqu’à lors les passoires thermiques, il faut désormais conjuguer avec les « bouilloires thermiques ».
Des matériaux inadaptés
Ces logements très inconfortables réalisés avec des matériaux très peu isolants. Peu ou pas d’espaces de végétation, ce qui amplifie la situation. Les logements étudiants souvent situés sous les combles que l’on nomme chambres de bonnes sont des lieux où le problème est accentué. Face au changement climatique, de plus en plus de personnes subissent ces conséquences dramatiques très inconfortables, voire mortelles.
Le nombre de décès liés à la chaleur pour l’été 2023 est évalué à 5000 dont plus de 75% de personnes de plus de 75 ans. La situation risque fort si rien n’est entrepris rapidement. Dans la perspective d’un réchauffement de plus de 4°C, le bâti actuel ne pourra pas faire face à la situation, la sécurité des Français est en jeu.
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