Les salades prêtes à l’emploi, disponibles en diverses variétés et à différents prix, jouissent d’une popularité croissante, avec plus de la moitié des consommateurs se tournant vers ces produits.
Cependant, leur valeur nutritionnelle fait l’objet de débats. Si elles semblent offrir une option de fraîcheur pratique, la question se pose de leur réelle qualité nutritionnelle.
Salades en sachet : traitées avec de l’eau chlorée
Ces salades sont traitées avec de l’eau chlorée pour éliminer les micro-organismes, un procédé efficace du point de vue sanitaire, qui préserve les vitamines et les fibres. Néanmoins, la vitamine C, particulièrement fragile, est souvent altérée durant ce processus. Bien que cultivées en France, ces salades proviennent d’autres pays comme l’Espagne ou l’Italie en hiver, à l’exception de la mâche, une variété hivernale.
Il est important de respecter la date de péremption et d’éviter la consommation si un liquide jaunâtre est présent au fond du sachet, signe de développement de micro-organismes.
Deux à trois plus cher qu’une salade fraîche
Ces salades en sachet sont généralement deux à trois fois plus chères qu’une salade fraîche. Elles constituent un accompagnement pratique, mais il est conseillé de privilégier leur consommation occasionnelle plutôt que quotidienne. Leur faible teneur en vitamine C et leur impact environnemental significatif incitent à opter pour des salades en vrac. Elles doivent être de préférence locales, et il faut les laver soi-même. De plus, des rappels de produits surviennent parfois en raison de taux de pesticides dépassant les normes autorisées.
Ces produits, perçus comme sains, peuvent ainsi décevoir les attentes en termes de qualité et de sécurité. En somme, la préparation personnelle de salades fraîches est à privilégier pour bénéficier pleinement de leurs bienfaits nutritionnels.
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