Elles seront moins élevées que celles des années précédentes, 3,4% contre 7 en 2022 et 8 en 2023. Cette taxe n’est demandée qu’une seule fois dans l’année et elle concerne aussi les bâtiments agricoles. Elle est due pour toute construction dont la surface au sol est supérieure à 5m2 et la hauteur égale ou supérieure à 1,80m.
Panneaux solaires, piscines, des taxes différentes
Ce type de constructions sont exclues de la surface taxable, mais soumises à la taxe d’aménagement de façon forfaitaire. Pour les panneaux solaires, il vous en coûtera 10 euros par m2 et pour une piscine 200 euros par m2. Pour les petites constructions, celles inférieures à 5m2 de surface au plancher, elles échappent à la fiscalisation. Si vous ne voulez pas payer d’impôt, optez pour un abri de jardin, une cabane, une véranda de moins de 5m2. Depuis le 1er janvier 2022, la taxe est à régler à la direction générale des finances publiques. Elle est ensuite reversée à la commune et au département. Cette taxe sert à financer les équipements publics, voiries, écoles, transports, parcs. Cette taxe est un impôt local.
Qui paye ce type de taxe ?
Tous les propriétaires qui entreprennent une construction extérieure, garage, véranda, abris de jardin sont concernés par la taxe. Pour toute construction supérieure à 5m2, il faut une autorisation d’urbanisme. Pour 2024, la revalorisation de cette taxe sera de 3,4%. Hors Île-de-France elle sera de 916 euros contre 883 en 2023, 1038 euros en Île-de-France contre 1004 en 2023. Les constructions extérieures valorisent le bien, augmentent sa valeur financière, ce qui peut-être intéressant en cas de revente. Il existe des montants propres à certaines constructions comme les panneaux solaires, les piscines. Renseignez-vous bien avant d’envisager une construction extérieure.
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