La présence de viande de singe dans les assiettes françaises, est-elle une réalité tangible ou relève-t-elle du domaine de la rumeur ? Il est indéniable que le singe, ainsi que d’autres animaux exotiques, font l’objet de trafics illégaux à l’échelle mondiale. La question se pose alors : est-il possible de se procurer de la viande de singe à Paris ?
Des informations circulent à propos de certains restaurants et commerces africains ou asiatiques qui proposeraient ce type de viande. Il est souvent difficile de connaître avec certitude la composition exacte des plats servis dans certains établissements culinaires. Dans plusieurs pays, la consommation de pangolins, de singes, de porcs-épics, voire de chiens, fait partie des traditions culinaires. Bien que ces pratiques soient prohibées en France, il semblerait que ces viandes illégales trouvent néanmoins leur chemin sur le marché.
La viande de singe, souvent désignée sous le terme de « viande de brousse », pourrait se retrouver dans certaines assiettes en France. La consommation de viandes exotiques telles que l’antilope, le crocodile, le pangolin, le varan de Komodo, ou encore le singe, est courante en Afrique et en Asie. Bien que ces produits ne soient pas officiellement disponibles en France, certains commerçants les proposent clandestinement.
Des épiceries spécialisées pourraient offrir, à des prix élevés, des viandes comme celle de l’agouti ou du porc-épic, malgré leur interdiction sur le territoire français. La viande de singe, bien que formellement interdite, semble être accessible à Paris. Le commerce illégal de la viande de brousse est florissant, représentant plus de 23 milliards d’euros par an.
Les agriculteurs français, confrontés à des charges croissantes, peinent à subsister de leur métier. Paradoxalement, une grande part de la viande en France, notamment bovine et de volaille bénéficie d’une importation. Les douanes saisissent régulièrement des tonnes de viande de brousse illégale, incluant des espèces comme le singe, l’antilope, le crocodile, le varan, le pangolin, le porc-épic, l’agouti, ou même la vipère africaine. Il n’est pas rare de découvrir de telles viandes vendues secrètement dans certaines épiceries au nord de Paris.
Manger dans un restaurant proposant une cuisine typique pourrait donc, involontairement, impliquer la consommation de ces viandes interdites. Outre leur goût particulier, ces viandes exotiques présentent des risques sanitaires non négligeables. Face à cette situation, la question se pose. Avec l’abondance d’éleveurs locaux, pourquoi certains choisiraient-ils de consommer du singe, du chien ou même de la vipère africaine ?
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