Surprise hivernale en santé : ces épidémies qui reculent enfin

Le Covid-19 et la bronchiolite sont les épidémies en baisse en France, mais la grippe s’installe dans l’Hexagone et la gastro-entérite reste stable. Le froid a engourdi notre pays ces derniers jours. Les températures en dessous de zéro favorisent-elles les virus ou les mettent-elles en sommeil ?

Actuellement, la grippe frappe l’Île-de-France et les Hauts-de-France. Rappelons que l’on peut encore se faire vacciner jusqu’au 31 janvier, sachant qu’il faut 15 jours pour être protégé. Les personnes fragiles, notamment les personnes âgées, ont tout intérêt à se faire vacciner contre la grippe.

Épidémies : les pharmacies peuvent désormais délivrer des antibiotiques sans ordonnance

Face à la pénurie de médecins en France, depuis le 1er janvier 2024, les pharmaciens peuvent délivrer sans ordonnance des antibiotiques pour traiter des angines ou des infections urinaires. L’objectif n’est pas de remplacer les médecins, mais de désengorger les urgences et les cabinets médicaux. Cette nouveauté marque un tournant important en matière de santé en ce début d’année.

Les pharmaciens ne pourront pas ausculter les clients, mais ils pourront réaliser un test d’orientation rapide. La Fédération des Syndicats Pharmaceutiques précise que les pharmaciens devront suivre une formation préalable. Après la vaccination, une nouvelle tâche est attribuée aux pharmaciens : la prescription d’antibiotiques pour les angines et les cystites.

Un projet qui tend à élargir les compétences des pharmaciens

Le métier de médecin ne fait plus rêver, et dans certaines communes, ils ont complètement disparu, créant des déserts médicaux. Pour pallier ce problème et éviter que les patients ne se dirigent vers des urgences déjà surchargées, les pharmaciens pourront désormais délivrer des antibiotiques après avoir réalisé un test confirmant l’origine bactérienne de l’affection.

Depuis août, les pharmaciens et les sages-femmes peuvent vacciner contre la grippe et le Covid-19. Le Syndicat des Médecins considère cette décision comme « une mesure cache-misère ». Désormais, pour certaines pathologies classiques, les Français pourront recourir à leur pharmacien pour la délivrance de certains médicaments.