À deux heures du matin, il sera trois heures. Le passage à l’heure d’été nous fait perdre une heure de sommeil et par rapport au soleil, cela décale de deux heures.
Chaque année à la même époque, nous changeons d’heure le dernier dimanche de mars. Malgré des promesses, des contestations, il a toujours lieu alors que l’on sait que cela bouleverse l’être humain, la nature, que l’intérêt est minime.
L’origine du changement d’heure
L’Irlande et le Royaume-Uni ont été les deux nations à adopter le changement d’heure lors de la Première Guerre mondiale afin de faire des économies d’énergie et cela grâce à une heure de soleil en plus le soir. Cette mesure a été stoppée en 1945.
La France quant à elle a instauré le changement d’heure en 1975 après le choc pétrolier de 1974. En 1998, l’Union européenne a mis en place ce changement d’heure pour faciliter les échanges. Des études ont démontré qu’en 2009 des économies ont été réalisées à hauteur de 440 GWH, soit la consommation annuelle de plus de 800 000 foyers.
Le changement, de réelles contraintes
Pour la sécurité routière, pour la santé, l’agriculture, le changement d’heure reste une vraie épreuve. Les économies d’énergie faites en comparaison des contraintes sont vraiment minimes. L’heure gagnée le matin est perdue le soir. Aujourd’hui au vu du prix de l’énergie, les consommateurs cherchent tous les moyens pour réduire leurs factures énergétiques, baisse du chauffage, lampes LED, moins d’appareils en veille.
Pourquoi alors nous faire subir cela alors que les effets sont négatifs ? Actuellement plus de 70 pays dans le monde optent encore pour cette mesure; d’autres l’ont abandonné comme la Russie, l’Ukraine, la Tunisie, l’Égypte. Le prochain changement d’heure aura donc lieu le 31 mars prochain. Une fois de plus, on va devoir subir les désagréments que cela engendre.
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